La stagnation des salaires, l’augmentation des primes de caisse-maladie, des loyers et des produits de première nécessité péjorent fortement les familles jurassiennes. De nombreuses et nombreux Jurassien.nes ne savent plus comment nouer les deux bouts. Les plans d’austérité du canton, sans interruption depuis 30 ans, ont largement contribué au renforcement de l’appauvrissement de la population jurassienne, « OPTI-MA » en est un exemple. Cette violence sociale, passée sous silence, et les personnes qui la subissent sont totalement invisibilisées durant cette campagne, comme l’attestent les sujets choisis par les médias. Pour la presse également, c’est l’agenda néo-libéral qui domine tout. Cette politique permet au capitalisme jurassien de tirer ses marrons du feu à coup de réductions d’impôts, au travers de projet cantonaux (baisse fiscale née du refus de « Jura Pays Ouvert ») ou fédéraux (RIE I, II ou III, RFFA, etc.).
Le monde de l’entreprise – et de certains de ses riches patrons – marque ainsi sa volonté de séparatisme : la contribution à l’effort commun se réduit à peau de chagrin, le financement de prestations utiles à la majorité de la population est molesté et les salaires stagnent dramatiquement depuis plusieurs années.
CS-POP et Gauche en Mouvement milite pour une augmentation des salaires à la hauteur des richesses crées par les travaillleur.euses ces 20 dernières années et qui sont passées, pour l’essentiel, dans les poches des plus riches. On devrait pouvoir vivre dignement de son salaire à temps plein.
Il faut rehausser le niveau du salaire minimum à 23 francs (4’000 francs bruts par mois) dans un premier temps, indexer les allocations familiales au coût de la vie (comme le prévoit la loi !) et engager la force publique dans une stratégie déterminée de lutte contre les précarités.
CS-POP et Gauche en Mouvement Porrentruy, liste n° 4 au Parlement