Nous vivons une période de crises multiples : sociale, climatique et démocratique. Ces crises trouvent leurs racines dans les contradictions profondes du capitalisme. Le capitalisme, qui nous impose aujourd’hui une nouvelle période d’accumulation avec le numérique, démultiplie les risques : menaces de nouvelles guerres et réarmement, austérité et déliquescence des pouvoirs publics, aggravation des inégalités, centralisation des pouvoirs, libéralisations massives et, en conséquence, hégémonie reconduite du système capitaliste sur fond de crise climatique mettant en jeu l’existence de l’espèce humaine sur terre.

Ce capitalisme dominant s’installe par la disparition des foyers de résistance sociale tels qu’espaces publics, cafés, restos, cinés, librairies, commerces locaux en tous genres, sans oublier les services publics de proximité, tels qu’offices postaux. Le bénéfice en revient au commerce mondial : Nestlé, Shein et autres GAFAM, …

De tout cela, nous ne voulons pas ! La remise en question de cet ordre, qui se renforce, est confrontée à une réaction de type « libérale autoritaire ».

Nous pouvons et nous devons opérer des choix différents et réancrer notre action dans le sillage des luttes pour l’égalité, qu’elle soit sociale, climatique ou démocratique.

Nous voulons d’une gauche qui garde à son agenda la lutte contre toutes les formes de domination : de genre, de race, culturelle et climatique et qui revienne à ses fondamentaux, les dominations économique, sociale ou de classe.

Nous voulons d’une gauche présente et active dans les institutions pour y faire évoluer significativement les ambitions, les règles, ainsi que le modèle de gestion collective.

Un travail institutionnel qui ne soit pas un but en soi, mais qui serve de point d’appui aux luttes sociales à mener.

CS-POP et Gauche en Mouvement Au Gouvernement, liste n° 3